Je suis un psycoach. Mais pas toujours !

J'ai démarré mon activité de consultant en 1999, essentiellement comme formateur (à 80%) dans le domaine du management humain dans les premières années, avec un peu de coaching et de conseil.

C'est l'inverse depuis 5 ans maintenant, le coaching s'est développé à 90% de l'activité.

Puis je me suis formé à l'analyse transactionnelle avec Atorg, des puristes super, et en PNL avec Robert Dilts, un formateur et accompagnateur hors du commun.

C'est en 2006 que je me suis véritablement formé au processus du coaching avec Patrice Fosset du cabinet Cohéliance à Dijon, que j'avais choisi pour son ouverture aux différentes écoles de pensée (AT, PNL, gestalt, systémique…) et son attitude distanciée par rapport au pouvoir.

J'ai poursuivi mes formations dans les domaines déjà cités, enrichissant ma pratique en supervision en AT et avec l'outil de la TOB.

J'ai par la suite découvert avec Monique Sellès la très riche et performante pensée de "l'élément humain" de Will Schutz.

Intéressé par les thérapies courtes, (j'avais suivi une psychanalyse personnelle avec une jungienne très pertinente, Maire Claire Eskinasi, pendant plusieurs années, et une thérapie de groupe avec Michel Bonnet à partir de l'AT, et je ne parle pas de toutes les formations en développement personnel suivies notamment au sein du CJD), je me suis initié à l'EMDR, méthode que j'ai trouvée très efficace, ainsi qu'au Focusing.

J'ai fait mienne tout au long de ces années, la philosophie d'Eric Berne, qui voulait non pas soigner ses clients mais les guérir dans les délais les plus courts.

Tout cela pour dire que dans ma pratique de coach j'ai pu constater, que rester dans l'ici et maintenant, pouvait limiter la possibilité pour le client de comprendre, de gérer, de sortir de situations difficiles du moment, de changer, car cela faisait un écho ou un élastique avec des situations du passé.

Par exemple une jeune DRH en souffrance au travail, qui faisait une centaine de kilomètres pour venir à sa séance arrivait très fatiguée (j'ai eu un autre cas de ce type avec un homme jeune sportif). Elle pensait que cela venait de sa situation difficile au travail, mais en fait elle a découvert que cela venait d'un incident de conduite en tant que passagère qui avait failli se transformer en accident: le deuil n'était pas fait et bloquait son énergie. Sans ce détour par le passé, elle n'aurait pas pu retrouver son dynamisme au travail.

Un autre exemple, cette fois avec un dirigeant d'entreprise, qui pendant la séance entend siffler dans le couloir et me raconte que c'était comme cela que son père l'appelait… la conséquence était une mauvaise estime de soi (je fais court) en tant que dirigeant qui l'invalidait dans ses décisions.

Bien souvent je constate que le comportement d'aujourd'hui, vient d'un processus à trois étages, et qu'il est nécessaire de les visiter pour que la personne puisse élaborer son processus de changement interne cela fera l'objet d'un prochain article... le processus à trois étages

Cela fera l'objet d'un prochain article.